We have described some wrong meditations where we actually do not find ourselves in the natural state. What is it that we can do?.
Just remaining continuously in a bright sense of presence without grasping at anything will bring us a sense of inexpressible bliss. We will continue to see all of the mountains, lakes, trees, houses, people, and so on, that exist in the world, but we will not be distracted by anything that we see or hear.
We remain in a sense of presence (rig-pa) that is bright and clear, just like a mirror that reflects all of these same things in the world, but is not affected or changed by what it reflects.
We become like that mirror. It will be the same whether we are reflecting the human world, as we are doing now, or the hell realms, or the Pretaloka, or the Asuraloka, or the Devaloka, or whatever.
All of them are merely reflections and they make no changes or modifications to our natural state.
No matter what circumstances or what worlds we find ourselves in, we are without any expectations or changes.
We are just what we are, the Natural State which is like a mirror. It is clear and empty, and yet it reflects everything, all possible existences and all possible lifetimes. But it never changes and it does not depend on anything else. It is just itself, and nothing special.
Even if the mind finds itself dull or drowsy or agitated, the natural state is in no way disturbed or modified by this. So there is nothing to be removed and nothing to be purified in any particular way.
For example, this is like the sun shining in the sky. It occurs naturally; no special work or effort is required. It is like a lamp illuminating a dark room (and) this happens effortlessly. It is just the nature of the sun or the lamp to illuminate. There is nothing special to be done to remove the darkness. This is the pure view of Dzogchen
Nous avons décrit des méditations erronées où l'on ne repose pas vraiment dans l'état naturel. Comment y remédier?
Demeurer simplement et continuellement dans un sens aigü de présence, sans saisir quoi que ce soit, va nous mener à un sentiment de félicité inexprimable. Nous continuerons à voir la totalité des montagnes, lacs, arbres, maisons, gens etc., tout ce qui existe dans le monde mais nous ne serons pas distraits par ce que nous voyons ou entendons.
Nous reposerons dans un sens de présence (rigpa) lumineux et clair, semblable à un miroir qui reflète toute chose similairement dans le monde mais qui n'est pas affecté ou modifié par ce qu'il reflète.
Nous deviendrons semblable à ce miroir. Ce sera la même chose que nous reflétions le monde humain, comme c'est le cas actuellement, ou les enfers, le pretaloka (monde des esprits avides), le devaloka (monde des dieux) etc. Tous ne sont que des reflets et ne modifient en rien notre état naturel. Peu importe les circonstances ou le monde dans lequel nous nous trouvons, nous serons sans aucun espoir ou changement.
Nous serons juste ce que nous sommes, l'état naturel semblable à un miroir. C'est lumineux et vide et cependant ça reflète tout, toutes les existences possibles et toutes les durées de vie possibles. Mais ça ne change jamais et ça ne dépend de rien d'autre (que de soi-même). C'est juste cela même, rien de particulier.
Même si l'esprit se trouve émoussé, somnolent ou agité, cela ne perturbe ni modifie en rien l'état naturel. Aussi il n'y a rien à enlever, rien à purifier d'une manière particulière. Par exemple, c'est comme le soleil qui brille dans le ciel. Il apparaît naturellement, sans besoin d'aucun travail ou effort. C'est comme une lampe qui éclaire une pièce sombre et cela survient sans effort. C'est juste la nature du soleil ou de la lampe d'éclairer. Il n'y a rien de spécial à faire pour enlever l'obscurité. Telle est la pure vue du Dzogchen.
Yongdzin Tenzin Namdak
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