No striving -- Pas de lutte

It is easy to stray into sidetracks in this vast, luminous profundity (of Dzogchen). Of course we know that we need a vast, open, altruistic bodhi-mind. We can see that the innate Great Perfection, the ultimate nature of things, is beyond the conceptual mind and its dualistic perceptions. But still—here the deviation point comes in—still we are spying, searching in a very constricted and pointed way, wondering: ' What is Dzogchen? Where is Dzogchen? What is it? I want to perceive and experience it.'

This is natural, but it precedes the recognition of our true nature. This is a deviation point that, after recognition, is not necessary to indulge in. It is like after meeting and getting to know someone, one doesn’t have to think too much to imagine what that person looks like or is like: there is an intuitive freedom from such doubts and speculations, and one gets on with more direct, firsthand appreciation.

Il est facile de s'égarer dans des impasses sur cette profondeur vaste et lumineuse (du dzogchen.) Bien sûr, nous savons que nous avons besoin de l'esprit d'éveil vaste, ouvert et altruiste. Nous pouvons voir que la Grande Perfection innée, la nature ultime des choses, est au-delà de l'esprit conceptuel et de ses perceptions dualistes. Mais encore --et voici la déviance qui apparaît -- nous épions, recherchons de manière très étroite et acerbe, nous nous  demandons: "Qu'est ce que le Dzogchen? Où est le Dzogchen? Qu'est ce? Je veux le voir et en faire l'expérience."

C'est naturel, mais ça précède la reconnaissance de notre vraie nature. C'est un point de déviance qui, après la reconnaissance, ne doit plus être emprunté. C'est comme après avoir rencontré quelqu'un et l'avoir connu, on n'a plus besoin de trop réfléchir et imaginer à quoi cette personne ressemble, de quoi cette personne a l'air. Il y a une liberté intuitive vis-à-vis de tels doutes et spéculations et l'on continue avec une reconnaissance plus directe, de première main. 

Nyoshul Khenpo