mardi 14 juin 2022

Memories with C. R. Lama (11): he is always with us -- Il est toujours avec nous

 





Twenty years ago exactly, on june 14th 2002, Chimed Rigdzin left his body, a weary body as I could perceive it, but on which he never complained, keeping permanently in this serenity of enlightened beings. At Belmont where I live, it was a very sunny day, the sky was totally blue, without any cloud. When I learned this news, I didn't feel any sadness, as I saw Rinpoche so weak and sick the last winter in India. I just told me that he was done with this weary body and that he couId now come back with a new fresh one. I had the feeling that anyway, he transmitted us much more than what we would only be able to use.

Another fact made that I didn't feel any sadness. On this morning of june 14th, bizarrely, I could feel Rinpoche's presence everywhere around me, ans particularily in this wide and pure blue sky. This reminded me the words of the praise to the three kayas lama that Rinpoche appreciated so much: " The unfabricated Guru, beyond any dualistic scheme, is the Dharmakaya." Clearly, Rinpoche was one with Dharmakaya, with this conscioussness as vast as the sky's space: this was obvious for me this day and the days that followed.

When I shared this experience with other students of Rinpoche, I realized that many had also some kinds of experiences, quite personnal and that I will not relate here, according to their own personnality and tendancies. 





Il y a 20 ans exactement, le 14 juin 2002, Chimé Rigdzin Rinpoche quitta son corps, un corps usé et faible à ce que j'en percevais, et sur lequel jamais il ne se plaignit, demeurant dans la sérénité propre aux êtres éveillés.. A Belmont où j'habite, c'était un jour d'été très ensoleillé, et le ciel était uniformément bleu, sans le moindre nuage. Lorsque j'appris la nouvelle, je ne ressentis pas la moindre tristesse, tant j'avais vu Rinpoche exténué et malade l'hiver précédent, lorsque je le vis pour la dernière fois. Je me dis juste qu'il en avait fini avec ce corps usé et qu'il pourrait reprendre maintenant un corps jeune et énergique. J'avais le sentiment que de toutes façons, il nous avait transmis tellement plus que ce que nous pourrions jamais pratiquer.

Une autre raison fit que je ne ressentis guère de tristesse. Dès le matin de ce 14 juin, je ressentais bizarrement la présence de Rinpoche partout autour de moi. Il était avec moi, sans aucun doute possible, et plus particulièrement en ce grand ciel bleu immaculé. Me revinrent alors les mots de la louange au Gourou aux trois kayas si chère à Rinpoche: "Le Gourou sans fabrication, au-delà de toute représentation ou schéma dualiste, est le dharmakaya. "  Clairement, Rinpoche était un avec le dharmakaya, un avec cette conscience vaste comme l'espace du ciel: cela m'apparut avec certitude ce jour-là et ceux qui suivirent.

Lorsque je partageai cette expérience avec d'autres apprentis de Rinpoche, beaucoup me racontèrent des expériences personnelles très particulières sur les heures ou les jours qui suivirent son départ. Je ne peux les livrer dans ce blog mais il est amusant de noter que chacun vécut quelque chose de spécial. Nombreux eurent des rêves, d'autres des expériences dans la nature ou concernant les éléments, toujours en fonction de leurs propres tendances ou aptitudes

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire