dimanche 27 avril 2025

Don't try to control -- N'essaie pas de contrôler














The flow of confusing thoughts cannot be stopped, just like the wind or a waterfall in the mountains. One of the greatest confusions in meditation is to misunderstand the meaning of calmness and tranquility. If calmness is seen as the absence of thoughts, then one will be abiding in a state where nothing is going on, a quiescence of arisings. This is the highest state in samsara, the most refined formless meditation but it is still in samsara, and when the causes that created this situation are exhausted the yogi will again be confronted with thoughts and experiences - and will have a rude awakening to his limitations.

Thoughts are not the enemy, objects are not the enemy. The problem lies not in the arisings per se but in our attachments to them as separate entities. The mind has two aspects, stillness and movement, - one is not better than the other, presence in both is required. 

Control is a misleading fantasy. Again this is counter intuitive to the ego. For the survival of its own sense of great importance and the maintenance of its own beliefs, the ego feels the need to control what's going on. This is a key falsity, to imagine that - what cannot be controlled, can be controlled. 

The task is to maintain the presence of awareness, to abide in an openness that welcomes all arisings and is without hope or fear towards them. In terms of Dzogchen, it is not what is arising but how it is liberated. Without clinging, without grasping,  without going back trying to sort out bad things from the past, without going forward trying to control the world, we just stay relaxed and open and try to let each moment pass freely without attachment, so that again,there is fresh space for the next moment. 

Life is not the enemy. If subjectivity is integrated into open awareness, then choices will be light, not over invested with the false belief, that the answer lies in the object. So we live with our eyes open and our ears open and our hearts open and accept the shape that our lives are in. If we do this then the ordinary situation right now will reveal itself as the natural radiance of the mind.




Le courant des pensées déroutantes ne peut être stoppé, tout comme le vent ou la cascade de montagne. L'une des plus grosses erreurs dans la méditation est de se méprendre sur la signification de calme et tranquillité. Si le calme est vu comme l'absence de pensées, alors on va demeurer dans un état où rien ne se produit, une absence d'émergence. C'est l'état le plus élevé du samsara, la méditation sans forme la plus raffinée mais c'est encore le samsara et lorsque les causes ayant créé cette situation seront épuisées, le yogi sera à nouveau confronté aux pensées et aux expériences et il aura un rude rappel de ses limitations. 

Les pensées ne sont pas des ennemis, les objets ne sont pas des ennemis. Le problème ne réside  pas dans ce qui émerge mais dans nos attachement à cela en tant qu'entités séparées. L'esprit a deux aspects: calme et mouvement; l'un n'est pas supérieur à l'autre; dans les deux cas, la présence est nécessaire.

Le contrôle est une illusion trompeuse. A nouveau, c'est contre-intuitif pour l'ego. Pour la survie de son sens de grande importance et le maintien de ses croyances, l'ego ressent le besoin de contrôler ce qui se produit. C'est une erreur clé que d'imaginer cela - ce qui ne peut être contrôlé ne peut être contrôlé.

La tâche consiste à maintenir la présence de la conscience éveillée, de demeurer dans une ouverture qui accueille tout ce qui émerge et qui est dépourvue de peur à cet égard. Du point de vue Dzogchen, ce (qui importe) n'est pas ce qui apparaît mais comment ça se libère. Sans s'attacher, sans saisir, sans retourner en arrière pour essayer de trier les mauvaises choses du passé, sans aller de l'avant pour essayer de contrôler le monde, on demeure détendu et ouvert et l'on essaie de laisser chaque instant passer librement sans s'y attacher, de sorte qu'encore et encore, il y ait un espace frais pour le moment suivant.

La vie n'est un pas un ennemi. Si la subjectivité est intégrée dans la conscience éveillée ouverte, alors les choix seront légers, pas surinvestis de la fausse croyance que la réponse réside dans l'objet. Aussi vivons-nous les yeux et les oreilles ouverts, le coeur ouvert et nous acceptons la forme dans laquelle est notre vie. Si nous faisons cela, alors la situation ordinaire de l'instant-même se révèlera d'elle-même comme le rayonnement naturel de l'esprit. 


James Low

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