vendredi 19 décembre 2014

Le Dalaï Lama, maître dzogchen A dzogchen master.

Oui, le Dalaï Lama est un maître dzogchen à part entière. Ce n'est pas nouveau. Le cinquième dalaï lama (1617-1682) était déjà un grand adepte dzogchen, comme en témoignent les fresques du temple du Lukhang à Lhassa (cf le magnifique ouvrage de I. A. Baker et T. Laird, The Dalaï Lama's Secret Temple). Le quatorzième, Tenzin Gyatso, reçut des enseignements de Dudjom R., Dilgo Khyentse R., Trulshig Rinpoche pour ne citer qu'eux.




Question: How can Dzogchen help us in our daily jobs and careers? 

Dalai Lama: ...it is quite difficult to have an experience of Dzogchen, but once you do have that experience, it can be extremely beneficial in dealing with your day to day life, your job, and your career. This is because that kind of experience will give you the ability to prevent yourself from being overwhelmed by circumstances, good or bad. You will not fall into extreme states of mind: you will not get over-excited or depressed. Your attitude toward circumstances and events will be as if you were someone observing the mind, without being drawn away by circumstances.

For example, when you see a reflection of a form in a mirror, the reflection appears within the mirror but it is not projected from within. In the same way, when you confront the situations of life, or deal with others, your attitude too will be mirror-like.

Also, when a reflection appears in the mirror, the mirror does not have to go after the object that is reflected: it simply reflects, spontaneously, on the surface. The same with you: since there is no attachment or agitation at having these 'reflections' in your mind, you will feel tremendous ease and relief. You are not preoccupied by what arises in the mind, nor does it cause you any distress. You are free from conceptuality or any form of objectifying. And so it really does help you, in allowing you to be free from being caught up in the play of emotions like hatred, attachment, and the like.

--from "Dzogchen: The Heart Essence of the Great Perfection" by His Holiness the Dalai Lama, translated by Thupten Jinpa and Richard Barron


Comment le Dzogchen peut il nous aider, dans notre travail quotidien, notre carrière?

Dalaï Lama...Il est assez difficile d’avoir une expérience du dzogchen, mais lorsqu’on l’a, ça peut être extrêmement bénéfique dans notre manière de gérer notre vie quotidienne, notre travail, notre carrière. En effet, ce type d’expérience va nous donner la possibilité de prévenir le fait que nous soyons submergés par les circonstances, bonnes ou mauvaises. On ne tombera pas dans des états mentaux extrêmes, on ne deviendra pas surexcité ou déprimé. Votre attitude face aux circonstances et aux événements sera comme si vous étiez quelqu’un observant l’esprit, sans être happé par les circonstances.
Par exemple, lorsque vous voyez le reflet d’une forme dans un miroir, le reflet apparaît dans le miroir mais il n’y est pas projeté de l’intérieur. De même, lorsque vous êtes confronté aux situations de la vie, ou que vous avez affaire aux autres, votre attitude sera aussi comme celle d’un miroir.
Aussi, lorsqu’un reflet apparaît dans le miroir, le miroir n’a pas à suivre l’objet qui est réfléchi. Il reflète simplement, spontanément, en surface. C’est pareil pour vous : comme il n’y a pas de saisie ou d’agitation quant au fait d’avoir ces ‘reflets’ dans votre esprit, vous allez ressentir une énorme aisance, un grand soulagement. Vous n’êtes pas préoccupé par ce qui apparaît dans l’esprit, et ça ne vous cause aucun inconfort non plus. Vous êtes libre de toute conceptualité ou de toute forme d’objectivisation. Et ainsi, ça vous aide vraiment, car ça vous permet d’être libres de ne pas être pris dans le jeu d’émotions comme la colère, l’attachement et autres.

Extrait de Dzogchen, l'essence du coeur de la grande perfection, Ed. Terton Sogyal Trust. 

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