on the Dzogchen path -- sur la voie du Dzogchen

If one practices the incredibly rare and profound teaching of Dzogchen, nondual Dzogchen, with an intention like this: “I want Dzogchen, I want enlightenment. I’m going to get it in this life,” and there is a great deal of grasping, pushy, small-minded selfishness, how can there be any Dzogchen? This is the very antithesis of the vast, unconditional openness of Dzogchen. This is how we stray from the true path and become wild practitioners and even become crazy. If self-clinging, self-cherishing, and clinging to the reality of things remains strong, how can there be any genuine Dzogchen, which is the true natural state of freedom, openness, and primordial perfection?

Si l'on pratique le Dzogchen, incroyablement rare et profond,  le Dzogchen non-duel, avec un intention du type: "Je veux le Dzogchen, je veux l'éveil, je vais l'obtenir en cette vie!" et qu'il y a beacoup de saisie, d'égoisme étroit d'esprit et exigeant, comment peut-il y avoir un quelconque Dzogchen? C'est la totale antithèse de l'ouverture vaste et inconditionnelle du Dzogchen. C'est comme cela qu'on s'éloigne de la voie véritable et que l'on devient des pratiquants sauvages, et même que l'on devient fou. Si la saisie à un je, l'orgueil et la saisie à la réalité des choses demeurent puissants, comment peut-il y avoir un quelconque Dzogchen, qui est le véritable état naturel de la liberté, de l'ouverture et de la perfection primordiale? 

Nyoshul Khenpo, Dzogchen teachings and vajra songs.